Selon le comportement de conduite de l'automobiliste, il peut bénéficier d'un malus ou d'un bonus sur la prime. Chaque année, ce coefficient fait l'objet d'une révision. Plusieurs éléments sont pris en compte dans le calcul. Sachez que certains véhicules sont exclus de ce bonus malus. Trouvez plus d'infos dans la suite de l'article.
Comment est calculé le bonus malus ?
Pour calculer le bonus malus, la compagnie d’assurances se réfère à l’historique des accidents qui ont eu lieu durant les 12 derniers mois avec un décalage de 2 mois suivant la date d’échéance de la couverture. En principe, si le conducteur n’a pas causé d’accidents pendant cette période, il bénéficie d’un bonus, soit d’une réduction de prime d’assurance. Par contre, s’il a été responsable d’accidents, il subira une augmentation de prime ou un malus. Lorsque l’assuré souscrit à une assurance auto pour la première fois, le coefficient initial est égal à 1. Un devis auto bonus malus immédiat en quelques minutes auprès d’une assurance auto immédiate vous permet d’avoir une idée de la prime que vous aurez à verser.
Le bonus, une réduction de la prime d’assurance
Si l’automobiliste n’est pas responsable d’accidents au cours de la première année de souscription, le coefficient de départ sera diminué de 5 % (bonus), ce qui fait un coefficient de 0,95. La réduction de prime de 5 % est applicable chaque année s’il n’y a pas de sinistre, ce qui fera un coefficient de 0,90 pour la deuxième année. Sachez pourtant que le taux ne peut descendre en dessous de 0,5 de bonus si le conducteur n’est pas responsable d’accidents au cours des 13 ans successifs.
Le malus, une augmentation de la prime d’assurance
À l’opposé du bonus, le malus consiste en une augmentation de la prime d’assurance. Si au cours de la première année d’assurance le conducteur est responsable d’accident, sa prime sera augmentée de 0,25 (ou de 0,20 pour une voiture de tournée). Le coefficient sera ainsi reporté à 1,25. Si durant la même année, l’automobiliste est encore responsable d’un second accident, le coefficient va monter à 1,56. Le processus restera le même à la limite d’un taux maximum de 3,50, soit l’équivalent d’un malus de 250 %. Si au cours d’un accident, le conducteur est reconnu partiellement responsable, il ne subira qu’un demi-malus, ce qui fait un coefficient de 1,125. Sachez également que la réglementation sur la descente rapide prend effet si aucun sinistre n’a lieu durant 2 années successives. Dans ce cas, le coefficient à appliquer ne pourrait être supérieur à 1. Sachez que les automobilistes peuvent désormais souscrire à une assurance auto en ligne.