La voiture sans permis ou VSP est une solution de transport accessible dès l’âge de 14 ans, elle correspond aussi à une alternative de déplacement pour les personnes dont le permis a été suspendu ou annulé mais reste liée à des obligations légales en termes d’assurance.
Assurer sa voiture sans permis dépend de conditions liées à l’âge du conducteur en plus de la conduite du véhicule et reste similaire à la voiture classique.
Assurance VSP, une obligation
Comme tout véhicule motorisé circulant sur la voie publique, la voiturette est soumise aux exigences imposées par l’article L. 211-1 du Code des assurances stipulant une obligation d’assurance automobile. En effet la voiture sans permis requiert le minimum légal correspondant à l’assurance de responsabilité civile et le conducteur devra présenter ce justificatif lors d’un contrôle des autorités routières sous réserve d’une amende.
L’assurance prend également en compte les caractéristiques techniques proéminentes du véhicule, à savoir : la vitesse maximale (45 km/h), la puissance du moteur et le nombre de places. Il faut remarquer que les modèles de VSP à 4 places nécessitent la possession d’un permis B1 d’après l’article R. 311-1 du Code de la route et opter pour une
assurance auto immédiate en ligne est possible dans le cas où le conducteur dispose des pièces justificatives demandées.
Les conditions légales
La première condition légale concerne directement l’âge du conducteur : si la personne est née avant le 1er Janvier 2018, elle peut conduire la VSP sans obligation légale imposée (exceptée l’assurance), dans le cas contraire, les individus nés après cette date devront être en possession du Brevet de Sécurité Routière ou BSR. Il faut rajouter que depuis la réforme du 19 janvier 2013 concernant le permis de conduire européen, les personnes possédant un BSR doivent en plus acquérir un permis de conduire AM.
La seconde condition porte sur la conduite du véhicule, les infractions commises sont toutefois passibles de sanctions pénales voire une annulation du contrat d’assurance par la compagnie d’assurance pour des motifs de fautes graves, par exemple la conduite en état d’ivresse.
Coût de l’assurance VSP
Les performances routières d’une voiture sans permis étant significativement inférieures par comparaison à un véhicule standard, les assureurs sont enclins à proposer des tarifs généralement plus abordables, ces derniers peuvent néanmoins tenir compte du profil du conducteur et de ses antécédents routiers. En moyenne, le montant annuel de l’assurance d’une VSP s’élève entre 600 et 800 € mais il est recommandé de s’informer auprès des compagnies d’assurance pour obtenir le meilleur rapport garanties / prix.